Dépression et anxiété – Comment en sortir en vous connaissant vraiment

Dépression et anxiété – Comment en sortir en vous connaissant vraiment

Vous aimeriez savoir comment sortir de cet état d’anxiété et de dépression qui vous ronge ? Sachez que vous n’êtes pas seuls.

Cela fait déjà plusieurs décennies que notre société est le terrain propice à la dépression et à l’anxiété.

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Et malheureusement depuis 2020, la prévalence de ces troubles a considérablement augmenté, accélérée par l’épidémie de coronavirus. En effet, la pandémie et sa gestion ont déclenché une crise sanitaire sans précédent à travers le monde, impactant la santé psychique des populations.

Depuis 2020, la prévalence de la dépression et de l’anxiété a considérablement augmenté.

Est-ce que nous allons vraiment bien ?

Dans nos sociétés occidentales, nous sommes malgré tout une majorité à pouvoir compter sur un revenu financier, à avoir un toit au-dessus de la tête, de la nourriture sur la table et une couverture sociale garantissant nos soins de santé. Nous pouvons être en connexion avec toute la planète. Grâce à internet ou grâce aux voyages, nous pouvons explorer des lieux très différents de ceux dans lesquels nous vivons habituellement, nous pouvons découvrir d’autres territoires et d’autres cultures.

Nos besoins fondamentaux sont tous amplement satisfaits.

Les possibilités de loisirs ne manquent pas et nous avons à notre disposition de nombreux outils pour simplifier nos tâches quotidiennes. Vu sous cet angle, nous devrions pour la plupart être heureux. Tout devrait aller pour le mieux. Pourquoi alors le taux de dépression et de troubles anxieux est-il si élevé ?

Le fossé entre avoir ce dont on a besoin et se sentir bien.

Un malaise général se manifeste de plus en plus dans notre société, il se traduit par des états de dépression et d’anxiété. La consommation de drogues et d’alcool est en hausse et il en est de même pour les antidépresseurs et les anxiolytiques.

Le rapport ISTAT de 2018, donc bien avant l’émergence du nouveau coronavirus, indique qu’il y avait déjà au moins trois millions de personnes souffrant de dépression en Italie. L’Organisation mondiale de la santé affirme que la dépression figure parmi les principales causes d’invalidité dans le monde. Ses coûts sociaux sont élevés. En Italie, on parle de l’équivalent de quatre milliards d’heures de travail perdues (recherche de l’Université Tor Vergata de Rome présentée en 2019 à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale). Parce que ceux qui sont déprimés n’ont pas la force de faire leur travail.

La dépression est l’une des principales causes d’invalidité dans le monde.

En mars 2019, répondant à une enquête organisée par l’Association européenne des troubles de l’attaque de panique, 79 % des participants italiens ont admis avoir ressenti des manifestations physiques fréquentes et intenses d’anxiété au cours du dernier mois.

Pouvons-nous imaginer que ceci est la conséquence d’une vie frénétique de zombie ? Nous passons nos journées à courir, nous passons des heures derrière nos écrans, enfermés dans une vie virtuelle qui nous permet d’échapper à la vie réelle, malheureusement souvent insipide et dénuée de sens. Comment se fait-il que, malgré la beauté et le confort qui nous entourent, la myriade d’opportunités réelles qui s’offre à nous, tant d’individus se sentent vides à l’intérieur ?

Un moule trop étroit pour la nature humaine.

La plupart des gens vivent une routine faite des mêmes habitudes et de pensées récurrentes, transmises par l’éducation familiale, scolaire et sociale. Beaucoup se sont adaptés, se conformant à une norme considérée comme étant la seule autorisée et admissible. Une sorte de moule construit selon ce que l’on peut faire ou ne pas faire, ce qui est bien et ce qui est mal.

Ainsi, beaucoup tentent de survivre dans un moule trop étroit pour la nature humaine, s’interrogeant constamment pour savoir si tel ou tel comportement est admissible, digne ou indigne.

De nombreuses personnes vivent dans le questionnement permanent pour savoir ce qu’elles doivent ou ne doivent pas faire.

Les personnes qui vivent mal cette pression extérieure (et c’est le cas de beaucoup) développent dépression et anxiété. Si vous avez l’impression de ne plus savoir qui vous êtes vraiment et ce que vous voulez vraiment au fond de vous-même, alors cette analyse vous concerne de près. Vous prenez peut-être des antidépresseurs et des anxiolytiques sur avis médical ou vous vous « consolez » en faisant des achats compulsifs, en mangeant trop, ou en buvant beaucoup d’alcool pour vous changer les idées.

Si vous avez l’impression de ne plus savoir qui vous êtes vraiment, il est temps d’agir.

 

Prenez vos désirs en main.

Êtes-vous sûr que vos désirs actuels vous appartiennent vraiment ? Est-il possible qu’ils soient seulement le reflet des pressions qui pèsent sur vous et des attentes des autres ? Souvent, inconsciemment, nous donnons la priorité aux attentes de nos parents, de la société, de nos proches. Pensez-vous être encore capable d’écouter les désirs qui naissent en vous et de vous ? Si oui, vous permettez-vous d’y prêter attention ? Ou essayez-vous d’ignorer cette voix intérieure ?

Êtes-vous encore capable d’écouter les désirs qui naissent en vous ?

Vous n’êtes peut-être plus capable de laisser parler cette petite voix, humble mais vitale, toujours présente et toujours à jour de ce que vous êtes vraiment aujourd’hui, en dehors de toute opinion ou moralisme. Très peu de personnes savent percevoir ce que dit cette voix et donner suite à leurs désirs.

Plus satisfait que financièrement à l’aise.

Vous êtes-vous déjà demandé, au moment de choisir votre orientation professionnelle, ce que vous seriez prêt à faire toute votre vie, même sans être payé, tant cela vous plairait ?

En fait, je vous pose la question aujourd’hui : Qu’est-ce que vous adorez faire au point que vous le feriez sans être payé ?

Il s’agit d’une question fondamentale. La réponse à cette question est un guide pour trouver une profession épanouissante et une vie plus riche, loin de la dépression et de l’anxiété. Évidemment, comme nous vivons dans une société où l’argent est très utile, il est légitime de chercher un emploi qui soit aussi économiquement satisfaisant.

Aucun salaire ne sera assez élevé pour compenser la frustration de faire ce que vous n’aimez pas.

Tout en restant cohérent avec les besoins dictés par la réalité du monde dans lequel nous vivons, je vous conseille vivement de ne pas sacrifier votre enthousiasme au prix d’un salaire moyen-haut. Il ne sera jamais assez élevé pour compenser la frustration, la fatigue et le vide qui découlent du fait de consacrer souvent plus d’un tiers de votre journée et de votre vie à une activité qui ne vous procure aucune satisfaction.

Le temps est précieux.

Sachez que le temps consacré à un travail non apprécié risque de consommer toute votre énergie et tout votre enthousiasme. Disparaît alors toute chance d’utiliser le reste de la journée pour nourrir votre essence et votre bien-être par des activités appropriées.
Même lorsqu’un système ne fonctionne plus depuis longtemps, chacun cherche à s’adapter et tente de survivre. Mais le risque est alors d’atteindre un seuil maximal d’adaptabilité ou de tolérance qui met dos au mur.

Avez-vous déjà espéré, dans le silence de votre cœur, un changement extérieur qui vous donnerait la force et l’opportunité de sortir de ce moule trop étroit qui vous cause dépression et anxiété ?

La crise comme opportunité de changement.

Les crises sont de formidables occasions de changement. Au fil de mes cours et ateliers, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui ont réussi à tirer le meilleur parti de situations de crise. Certaines étaient coincées dans des emplois peu satisfaisants, mais étant bien payées, elles n’osaient pas remettre en question leur sécurité économique. Puis un jour, une réduction d’emploi ou un licenciement leur a offert une échappatoire. Contraintes par les événements, elles se sont senties légitimes d’oser enfin opérer le changement dont elles rêvaient depuis si longtemps.

Vous n’avez peut-être pas le courage de faire passer votre bien-être et votre épanouissement en priorité. Vous êtes incapable d’écouter votre voix intérieure et vous espérez qu’un événement extérieur vous libère du joug d’un moule trop étroit ? Vous avez fui des choix courageux, voire radicaux, que vous auriez pu faire pour vivre de manière plus cohérente avec vous-même en accord avec votre vraie nature ?

La Vie qui circule en nous est plus forte que notre monde mental. Des événements pourraient donc facilement se produire pour vous sortir de votre torpeur. Une maladie, un licenciement, la fin d’une relation importante, une pandémie par exemple.

L’alternative à la crise.

Vous aimeriez tout recommencer ? Avoir une toile blanche devant vous et toutes les couleurs de la palette à votre disposition ? Je vous invite à ne pas attendre la crise. La crise décisive qui déstabilise le statu quo et vous permet de révolutionner votre vie s’accompagne bien souvent de beaucoup de douleur. Vous avez une alternative et je vous conseille de profiter de celle-ci pour retrouver la santé et dire adieu à la dépression et à l’anxiété.

Vous pouvez changer sans attendre une crise.

Quelle alternative ? Vous pouvez choisir de sortir du moule avant de vous retrouver en pleine crise ou avant d’arriver au stade de suffocation qui provoque dépression et anxiété. Vous pouvez vous reconnecter avec qui vous êtes vraiment. Si vous vous appliquez à apprendre à vous connaître, le changement qui rendra votre vie plus satisfaisante fidèle à vos désirs, sera alors possible.

Un changement est donc nécessaire. Mais de quel changement est-ce que je parle ? Celui de revenir à qui vous êtes vraiment.

Choisissez de vous sentir bien.

Faites activement le choix qui vous amènera au bien-être : le choix d’un changement de fonctionnement en révolutionnant d’abord votre façon de penser, puis votre façon d’agir.

Vous arrive-t-il de penser que vous ne valez rien et que vous êtes inadapté ? Commencez par vous parler à vous-même avec bienveillance et de manière constructive. Prenez ensuite le temps de méditer sur le point de vue suivant et de vous l’approprier : le monde a besoin de vous tel que vous êtes. Votre diversité, votre unicité, est un bien précieux, non seulement pour vous, mais aussi pour l’ensemble de l’Univers.

Révolutionner votre façon de penser et changer votre façon d’agir

Le premier pas vers le changement.

En choisissant de changer, vous pourrez entamer la belle expérience qui vous rapprochera du bien-être et vous éloignera de la dépression et de l’anxiété.

La première étape consiste à vous poser les questions que vous ne vous êtes jamais vraiment posées. Si vous pensez avoir du mal à réfléchir dans ce sens, essayez l’écriture automatique : écrivez des questions et des réponses sur une feuille de papier en laissant votre main aller librement, sans préjuger de ce qui sortira.

Commencez par ces questions-là.

  • Quels sont mes talents ?
  • Quelle activité me procure le plus de joie ?
  • Que ferais-je si j’avais une baguette magique ?
  • Dans quel monde, quelle réalité est-ce que je veux vivre ?
  • Quelle contribution je veux et peux apporter pour sa réalisation ?
  • Quelle est la meilleure expression de moi ?

 

Ensuite, faites également une liste de vos souhaits. Notez-les instinctivement. En relisant, supprimez tous ceux que vous jugez superflus ou qui ne correspondent pas à votre véritable moi. Supprimez les désirs qui proviennent des besoins de votre partenaire, de vos enfants, des rêves de vos parents ou des attentes de la société.

Supprimez les désirs qui reflètent les besoins de votre partenaire, de vos enfants, les rêves de vos parents ou les attentes de la société.

Grâce à ces exercices, vous parviendrez à vous reconnecter à votre moi intérieur. Ainsi la Vie et la joie circuleront à nouveau en vous librement et en abondance. Le changement s’effectuera étape par étape, au fur et à mesure que vous choisirez d’écouter qui vous êtes vraiment. Il vous deviendra alors tout naturel de vivre avec de plus en plus de joie, de sérénité et de santé.

Vous pensez que votre voix intérieure est restée trop longtemps ignorée et vous voulez vous lancer dans un voyage pour vous reconnecter avec votre véritable moi ? Recherchez sur les pages évènements et ressources de mon site des réunions consacrées à la découverte de soi.

 

Insomnie : que faire concrètement pour retrouver le sommeil

Insomnie : que faire concrètement pour retrouver le sommeil

L’insomnie est un problème grave qui affecte considérablement la qualité de vie et la santé de ceux qui en souffrent. Elle diminue l’énergie vitale et affecte l’état physique et mental des individus.

Vous pouvez prendre, dès aujourd’hui, des mesures concrètes pour retrouver un sommeil réparateur. Pour cela vous devez comprendre pourquoi vous souffrez d’insomnie.

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Si vous avez déjà lu l’un de mes livres ou d’autres articles de ce blog, vous saurez que je considère chaque symptôme et chaque maladie comme un message du corps.

 

À l’origine des maladies

Les symptômes et les maladies sont le résultat de nos actions. Nos actions sont conditionnées par nos émotions et nos émotions sont déterminées par nos pensées.

Pour résoudre un problème et retrouver un état naturel de santé et de bien-être, il est nécessaire de faire comprendre à votre corps que son intervention sous forme de maladie, à savoir son message, n’est plus utile. Pour cela, il est important d’agir à la racine, en restructurant les convictions profondes qui sous-tendent la qualité de votre dialogue intérieur.

Pour retrouver la santé et le bien-être, vous devez faire comprendre à votre corps que son intervention sous forme de maladie n’est plus utile.

Je disais que les pensées conditionnent les émotions et les actions. Quelles actions ? Tout d’abord les vôtres, celles qui sont conscientes. Mais aussi celles de votre corps, c’est-à-dire ses (ré)actions physiques. Les actions du corps sont multiples. Elles vont des plus éphémères et imperceptibles (comme une contraction de l’estomac ou une augmentation de la glycémie) aux plus durables et palpables : les symptômes et les maladies.

Donc en agissant sur vos pensées vous pouvez modifier les actions. Comment ? Grâce à ce que j’appellerais la « microchirurgie de l’esprit » : la reprogrammation cellulaire. Elle se fait en travaillant directement sur votre dialogue intérieur et vos croyances, et en travaillant sur vos traumatismes.

Il s’agit d’une méthode qui permet de retrouver vitalité et bien-être et qui a donc toute sa place dans la lutte contre l’insomnie. Voyons comment la mettre en pratique en quatre étapes, de la plus superficielle à la plus profonde, celle qui permet de guérir.

La reprogrammation cellulaire se fait en travaillant directement sur votre dialogue intérieur, vos croyances et vos traumatismes.

 

Première étape : Les actions qui aident à dormir

Pour permettre à votre corps de fonctionner au mieux de ses capacités, vous pouvez adopter quelques bonnes habitudes dès aujourd’hui. Elles n’auront aucun effet direct sur le pourquoi de votre insomnie, mais elles vous aideront à vous sentir mieux.

Ces conseils pratiques sont dictés par les principes de la physiologie humaine. Ils permettent au corps d’être dans un état qui le prépare au sommeil en apportant un bien-être mental et physique.

  1. L’activité physique doit être pratiquée le matin ou au plus tard en milieu d’après-midi. Evitez de pratiquer un sport intense le soir.
  2. Ne mangez pas d’aliments difficiles à digérer et ne buvez pas d’alcool au dîner.
  3. Eliminez tout contact avec la lumière bleue et les appareils qui en émettent dans l’heure qui précède votre coucher (écrans d’ordinateurs portables, ordinateurs, smartphones, etc…).
  4. Créez une obscurité totale dans votre chambre en éteignant toutes les sources de lumière. Éteignez l’écran du téléphone et les notifications, ainsi que les lampes.
  5. Faites des étirements doux et des exercices de relaxation, en vous concentrant sur votre respiration, pour vous aider à vous endormir.
  6. Lorsque vous êtes dans votre lit, fermez les yeux et faites l’exercice des CENT MERCIS : remerciez le monde, vos proches et la Vie elle-même pour cent choses/situations/êtres vivants qui vous font ressentir de la gratitude.

Restez simples : vous pouvez être reconnaissant d’avoir un toit au-dessus de votre tête, des enfants que vous aimez, un passe-temps que vous appréciez…

Le rôle des médicaments contre l’insomnie

Pour combattre l’insomnie vous pouvez être tentés par la prise de somnifères (médicaments de synthèse).
Mais sachez que les somnifères ne rétablissent pas un cycle de sommeil physiologique. Certaines classes de somnifères perturbent même la phase de sommeil paradoxal appelée REM (Rapid Eye Movement), qui est essentielle pour un repos efficace. Cette période du sommeil est celle pendant laquelle nous rêvons et surtout pendant laquelle notre système nerveux central mûrit et s’organise.

Le somnifère vous donne l’impression de dormir et de vous reposer mais il ne rétablit pas la qualité de votre sommeil. Il ne procure pas un sommeil réparateur et vous pouvez vous réveiller le matin plus fatigués qu’au coucher.

Bien entendu, il peut être un traitement symptomatique de votre insomnie et vous aider temporairement, surtout si vous ne dormez pas depuis plusieurs semaines. Mais il ne s’agit pas d’un traitement à proprement parler, il ne vous permettra pas de guérir et ne doit pas être envisagé comme une solution à long terme.

En prenant des somnifères au long cours, vous risquez de ressentir des effets secondaires désagréables. Comme par exemple, constater que votre mémoire se détériore et que vous avez du mal à vous organiser mentalement.

Les somnifères ne rétablissent pas votre cycle de sommeil physiologique.

 

L’aide des produits naturels

Contrairement aux somnifères, les produits naturels proposés pour lutter contre l’insomnie ont tendance à améliorer la qualité de votre sommeil paradoxal. Aussi, si vous avez besoin d’un traitement médicamenteux parce que votre insomnie devient insupportable et que vous êtes épuisés, je vous recommande d’essayer d’abord une gamme de produits naturels. Il en existe un large éventail, allant des plus doux et des plus simples aux plus intenses et plus complexes, en termes d’effets et de formulation. Un expert en la matière sera tout à fait en mesure de vous guider dans votre choix.

Le plus souvent, les produits naturels suffisent amplement à améliorer le sommeil. Ils vous éviteront la prise de somnifères source d’effets secondaires et de dépendance.

Utiliser des produits naturels, c’est avant tout éviter de perturber les processus normaux du sommeil et favoriser un sommeil sain et réparateur.

 

Deuxième étape : travailler sur les émotions

Nous avons vu plus haut, que certaines bonnes habitudes aident à lutter contre l’insomnie mais qu’elles ne sont pas suffisantes pour en venir à bout définitivement. Le moment est venu d’agir sur vos émotions. Laissez vos émotions s’exprimer librement, accueillez-les et embrassez-les puis laissez-les aller. Vous éviterez ainsi qu’elles s’accumulent et qu’elles nuisent à votre santé.

Quand l’insomnie vous réveille au milieu de la nuit

Aujourd’hui, je me concentre sur deux exemples en particulier.

La colère et la frustration qui réveillent vers trois heures du matin. Et la tristesse, l’émotion qui réveille généralement entre quatre et cinq heures du matin.

Vous êtes de ceux ou celles qui se réveillent brusquement et systématiquement à une de ces heures-là ?

Alors, avant tout, commencez par vous poser les questions suivantes : Depuis quand ? Que s’est-il passé dans les jours qui ont précédé l’apparition de ce symptôme ? 

Depuis quand vous réveillez-vous au milieu de la nuit ?

La médecine chinoise nous enseigne que l’énergie vitale (le Qi) circule dans le corps tout au long de la journée et culmine dans les différents organes et viscères à des horaires précis. Les déficits ou les excès de cette énergie expliquent l’apparition de symptômes liés à l’organe concerné.

L’heure du foie

Vous vous réveillez généralement entre une et trois heures du matin ? Grâce à « l’horloge biologique et énergétique des organes », nous savons que l’organe concerné dans cette tranche horaire est le foie. Le foie est le filtre des émotions en général et traite particulièrement la colère et la frustration. Alors réfléchissez et posez-vous les questions suivantes : quelle situation dans votre vie vous cause de la frustration ? Ou encore, quand et pourquoi avez-vous fortement réprimé votre colère au lieu de l’exprimer ? Y a-t-il une pensée récurrente qui vous cause colère ou frustration ?

Le foie est le filtre des émotions

L’heure du poumon

Si vous vous réveillez habituellement entre trois et cinq heures du matin, l’organe en cause est le poumon lié à l’émotion de la tristesse. Essayez de fouiller dans votre mémoire et de chercher si, peu avant de commencer à souffrir d’insomnie, vous avez dû ou voulu réprimer une profonde tristesse liée à un événement qui a affecté votre vie.

Lorsque l’organe impliqué dans l’insomnie est le poumon, l’émotion responsable est la tristesse.

 

Ce que vous pouvez faire

L’idéal pour rétablir votre santé et votre bien-être serait de résoudre définitivement la situation qui vous préoccupe.

Vous n’aimez pas votre travail ? Vous avez peut-être de mauvaises relations avec votre patron ou vos collègues, qui ne collaborent pas avec vous, et vous vous sentez frustrés. Vous devriez leur parler ou bien, pourquoi pas, changer de travail.

Que vous puissiez ou non résoudre le problème à l’origine de votre insomnie, vous pouvez toujours libérer l’émotion déclenchée par ce problème.

Trouvez la meilleure solution pour vous.

Vous êtes triste parce qu’un être cher est décédé ? Écrivez-lui une lettre. Exprimez-lui toute votre tristesse et dites-lui tout ce que vous n’avez pas eu le temps de lui dire avant son départ. L’énergie du poumon recirculera, vous vous sentirez beaucoup mieux et la tristesse s’estompera.

La colère est l’émotion que vous refoulez ? Procurez-vous un punchingball, “maltraitez-le” lorsque vous vous sentez submergés par la colère, ou déchainez-vous en dansant sur une musique qui vous permet de vous défouler. L’énergie du foie recirculera, vous vous sentirez beaucoup mieux et vous retrouverez de bonnes nuits de sommeil.

 

Troisième étape : Pour dire adieu à l’insomnie, agissez sur les croyances et les pensées

Quelles sont vos croyances sur le sommeil ? Vous pensez que dormir est une perte de temps ? Le sommeil est aussi appelé la petite mort. La mort est-elle effrayante pour vous ? Vous êtes de ceux ou celles qui n’aiment pas perdre le contrôle ? Vous croyez que vous ne pouvez compter que sur vous-même : plus vous restez éveillés, plus vous avez de temps pour résoudre vos problèmes ?

Quelles sont vos croyances sur le sommeil ?

 

Si vous vous reconnaissez dans ces croyances, je vous invite à lire mon article sur le secret de la phase REM. Vous découvrirez que la nuit porte conseil n’est pas un proverbe mais un fait. Et que le sommeil est le meilleur moyen de résoudre vos problèmes. Le contraire de l’insomnie !

La restructuration des croyances profondément ancrées accélère la récupération d’un sommeil sain et vital.

 

Quatrième étape : Quand la biologie favorise l’insomnie

Face aux insomnies plus sévères persistant dans le temps, nous devons, en tant que thérapeutes, comprendre pourquoi la biologie de notre patient insiste pour que son corps reste en état de veille. En d’autres termes : pourquoi votre corps pense-t-il qu’il est bon de rester vigilant ?

Nous pouvons trouver les réponses profondes à cette question dans vos expériences personnelles et dans votre histoire généalogique.

Pour ce faire, essayez de faire le vide dans votre esprit et répondez instinctivement aux questions suivantes. Si vous trouvez cela difficile, faites-vous aider par un thérapeute spécialisé.

Lorsque l’insomnie persiste dans le temps, enquêtez afin de comprendre pourquoi votre corps pense qu’il est bon de rester éveillé.

 

Questions pour ceux qui souffrent d’insomnie

  • Avez-vous le sentiment de vivre une situation dangereuse ? L’insécurité n’incite pas à dormir. Votre corps appelle à agir et à être vigilant pour s’échapper ou pour affronter le danger.
  • Avez-vous vécu un événement traumatisant au cours duquel vous étiez endormis et dont les conséquences auraient été tout autres si vous aviez été éveillés ? Votre corps et votre esprit peuvent être bloqués sur ce traumatisme.
  • Un de vos proches ou ancêtres a-t-il eu un accident parce qu’il s’est endormi au volant ? Votre corps a peut-être intégré ce traumatisme passé et s’est activé pour vous protéger.
  • Un enfant ou un bébé de votre famille est-il décédé (ou son état de santé s’est-il détérioré) pendant la nuit ? Quelqu’un de la généalogie croit-il que le fait de le surveiller aurait permis d’améliorer ou d’éviter la situation ?
  • Connaissez-vous quelqu’un qui a été agressé pendant la nuit ?

 

Écouter les signaux de votre corps vous permet enfin d’agir sur la racine de votre insomnie.

Après avoir résolu le traumatisme ou le problème à l’origine de votre incapacité à passer une bonne nuit de sommeil, et après avoir modifié vos pensées et libéré les émotions associées à l’insomnie, vous pourrez enfin vous détendre. Vous retrouverez un sommeil constant et paisible nuit après nuit.

Comment exprimer nos émotions pour rester en bonne santé

Comment exprimer nos émotions pour rester en bonne santé

Exprimer nos émotions améliore notre santé. Les émotions sont comparables à des vagues. Elles peuvent grandir rapidement en intensité puis diminuer progressivement et disparaître ou bien nous submerger et nous anéantir. Tout dépend de la façon dont nous les vivons. Nous sommes nombreux à avoir conscience que les émotions font partie intégrante de notre vie. Pourtant nous ne sommes pas toujours à l’aise avec elles. Savez-vous que les émotions refoulées peuvent provoquer une réaction d’adaptation de notre corps appelée maladie ?

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Découvrez quelles sont les émotions primaires et ce qu’il arrive lorsqu’elles sont refoulées. Et surtout, découvrez comment exprimer nos émotions pour favoriser santé et bien-être. Vous franchirez ainsi une étape importante sur le chemin de la connaissance de soi.

Les émotions primaires sont toutes nécessaires.

Sachez qu’il existe six émotions primaires : la colère, la joie, le dégoût, la tristesse, la peur et la surprise.

Elles ont toutes un but biologique et sont vitales, c’est-à-dire nécessaires.

Pourtant, influencés par notre héritage culturel, nous avons tendance à classer les émotions en seulement deux catégories : les émotions convenables et les émotions non convenables. Par exemple, la joie serait « noble » et il est de bon ton de l’exprimer, sans toutefois exagérer…  La colère et la peur, en revanche, sont souvent considérées comme indignes et nous sommes donc tentés de les réprimer et de les enfouir. Certaines personnes pensent qu’exprimer ses émotions fortes rend malade. Pas du tout ! Mon expérience personnelle et professionnelle me permet d’affirmer aujourd’hui que les émotions exprimées ne rendent pas malade. Ce sont, au contraire, les émotions refoulées, celles que nous n’exprimons pas, qui favorisent le mal-être et les maladies.

 

Nous avons tendance à classer les émotions en deux catégories : les convenables et les non convenables, alors qu’en réalité les émotions primaires sont vitales et nécessaires.

 

Pourquoi nous n’exprimons pas nos émotions ?

Ne pas exprimer nos émotions, n’est pas seulement le fait de notre héritage culturel. En effet, je compare l’émotion à une vague mais parfois elle peut ressembler à un tsunami ! L’embrasser et la laisser nous envahir semble alors trop risqué. Pour nous mais aussi pour les personnes qui nous entourent.
Pourtant, écoutez ce conseil : quelle que soit sa taille, laissez-vous porter par la vague… lutter est source d’épuisement et augmente les risques de noyade.

Comme toute vague, l’émotion, lorsqu’elle est accueillie, atteint un pic puis s’apaise. Non pas parce que nous l’avons combattue mais parce que nous lui avons donné l’occasion de s’exprimer. Plus nous nous autorisons à exprimer nos émotions quand elles se présentent, plus elles perdent en intensité jusqu’à s’éteindre tranquillement. Ainsi, après la vague émotionnelle, nous retrouvons un état physique et mental de vrai calme : la sérénité.

Si vous vous donnez la possibilité d’exprimer vos émotions, vous retrouverez un état physique et mental de sérénité.

 

Les émotions refoulées s’accumulent et créent une tension à l’intérieur de nous. Notre calme n’est qu’apparent. Cette tension est latente. Elle influencera la façon dont nous réagirons dans les situations qui engendrent des émotions similaires à celles que nous avons enfouies au tréfonds de nous-même. Elle explosera, un jour, sans crier gare, provoquant des réactions exagérées, parfois même pour un évènement qui objectivement est sans grande importance.

Exprimer nos émotions, nous libérer des vieilles émotions accumulées en nous, nous permettra de retrouver un état de vraie sérénité. Cet état de base sera évidemment traversé et ébranlé de temps en temps par d’autres émotions, mais leur intensité sera adaptée à ce que nous vivrons réellement dans le présent.

Une tension accumulée vous fera réagir de manière excessive à des événements mineurs.

 

Que se passe-t-il quand nous refoulons une émotion ?

Imaginez une cocotte-minute, c’est vous. À l’intérieur de la cocotte se trouve de l’eau qui représente l’émotion. Le couvercle et la soupape sont bien fermés. Maintenant quelqu’un allume le feu sous la cocotte : c’est l’événement (ou la situation perturbante). Le temps passe… La pression à l’intérieur de la cocotte augmente progressivement. Si personne n’intervient, l’explosion est inévitable.

Comprenez donc qu’éteindre le feu sous la cocotte est primordial. Mais comment me direz-vous ? En résolvant la situation perturbante. Plus facile à dire qu’à faire, non ?

Parfois, bien que nous ayons une bonne compréhension du problème et de ses causes, nous ne trouvons pas les actions efficaces pour le résoudre. Nous n’arrivons pas à éteindre le feu sous la cocotte.

Heureusement, pour éviter que tout explose, une autre solution s’ouvre à nous : ouvrir la soupape et libérer la pression accumulée.

Exprimer nos émotions librement est un puissant outil pour diminuer la pression interne et l’intensité du stress. Bien entendu, il ne s’agit pas de la solution qui résout définitivement le problème, mais seulement d’une solution qui permet d’éviter l’explosion. Le feu reste allumé sous la cocotte mais en attendant vous évitez l’explosion (ce qui est déjà très important).

Une fois la pression retombée et le stress évacué, notre esprit sera plus calme et nous aurons les idées plus claires. Ce nouvel état émotionnel nous permettra très souvent de mettre le doigt sur des solutions que nous n’avions pas envisagées. Nous nous rapprocherons ainsi de la résolution du problème et il sera plus facile d’éteindre le feu sous la cocotte !

Parfois, nous ne pouvons pas résoudre la situation qui nous cause de fortes émotions. Mais nous pouvons toujours exprimer nos émotions pour les évacuer et éviter que la tension ne soit trop intense.

 

De bonnes habitudes pour promouvoir et préserver notre santé.

Si la tension accumulée à l’intérieur de nous, dépasse un certain seuil, le corps « prend en charge » la résolution de la situation perturbante. Une série de symptômes se développe. Autrement dit, la maladie apparait.

Savoir accueillir et exprimer nos émotions librement nous aide à rester en bonne santé. C’est une excellente méthode de prévention de la maladie.

Lorsque vous ressentez des émotions fortes et déstabilisantes, je vous suggère de prendre une série de mesures simples.

– Nommez l’émotion que vous ressentez.

– Visualisez l’émotion comme une vague, embrassez-la et laissez-la vous envahir et vous traverser.

– Parlez-en avec vos amis ou votre famille ou bien avec un thérapeute.

Si partager votre monde intérieur avec quelqu’un vous semble impossible, je vous invite à écrire ce que vous ressentez. Exprimer ses émotions sur papier libère et diminue le stress. Alors lâchez-vous ! Faites tout sortir sans réfléchir. N’essayez pas de minimiser, d’ordonner ou de donner un sens à ce que votre main écrit. Considérez que votre main est une extension de votre ventre émotionnel. Laissez vos tripes s’exprimer.

Si vous avez du mal à exprimer vos émotions lorsque vous parlez avec vos amis ou votre famille, écrivez-les sur une feuille de papier.

Nul besoin de réfléchir à ce que vous voulez exprimer. Écrire librement, en mode « défoulement », permet souvent de découvrir réellement ce que vous avez au fond de vous.

Pour achever l’effet libérateur de l’écriture, je vous recommande de brûler les feuilles écrites. C’est un acte symbolique : les tensions intérieures lourdes et autodestructrices se transforment ainsi en cendres légères et fertiles. Les cendres peuvent ensuite être déposées au pied d’une plante. Elles la fertiliseront et ce qui était bloqué en vous sera remis dans un cycle qui génère la vie.

 

Vous pouvez également aider l’autre à promouvoir son bien-être et sa santé.

Maintenant que vous savez à quel point exprimer ses émotions est important, vous pouvez apprendre à accueillir celles des autres.

Nul besoin d’être un professionnel de santé ou un thérapeute, pour aider les personnes qui vous entourent à se sentir mieux. Il suffit de développer votre capacité à écouter sans juger. Entraînez-vous à accueillir toute confidence sans exprimer votre propre opinion ni tenter de chercher ou d’apporter une solution. Soyez présent à l’autre et écoutez-le, tout simplement.

Pour y parvenir, sortez de la vision manichéenne du monde. Oubliez tout ce que l’on vous a inculqué à propos du « bien » et du « mal ». L’important est simplement d’être là et de permettre à l’autre d’exprimer ce qu’il a du mal à accepter lui-même de son monde intérieur.

Prendre conscience que l’aide que nous apportons vient précisément de l’existence de ce grand espace, sans jugement ni attente, où l’autre a toute sa place, permet d’être là sans rien faire. Cela semble peu mais croyez-moi, c’est le plus beau cadeau que nous puissions offrir. Libérez-vous de la croyance qui dit que vous devez faire mille choses pour sauver les autres. Vous vous sauverez alors vous-même d’une mission impossible.
Choisissons plutôt ensemble cette mission accessible à tous : celle de s’entraîner à exprimer nos émotions librement.

Troubles du sommeil : conseils pour mieux dormir

Troubles du sommeil : conseils pour mieux dormir

Vous avez des troubles du sommeil? Vous dormez mal? Vous avez un sommeil non réparateur. Vous êtes plus fatigués le matin au réveil que le soir au coucher? Vous avez des difficultés à vous endormir après une journée chargée ? Ou bien, vous êtes tout simplement curieux de découvrir quel est le rythme de sommeil idéal pour vous? Découvrez mes conseils pour bien dormir et assurer votre santé et votre bien-être.

SI VOUS PRÉFÉREZ, ÉCOUTEZ LA VERSION AUDIO DELL’ARTICLE

 

Les troubles du sommeil sont un des problèmes les plus répandus dans notre société contemporaine. Ils sont responsables de l’apparition ou de l’aggravation de nombreuses maladies. Un sommeil de bonne qualité et en quantité suffisante, aide à prévenir et à guérir toutes les pathologies qui affectent l’être humain.

Au cours des dernières décennies, le temps moyen de sommeil quotidien a nettement diminué. Il est passé de plus de 8 heures de sommeil par jour à, à peine plus de 6 heures. De plus, certains individus dorment aux mauvais moments de la journée, et modifient ainsi leur cycle circadien.

Un sommeil de bonne qualité et en quantité suffisante peut concrètement contribuer à prévenir et à traiter toutes les pathologies qui affectent l’être humain.

Qu’est-ce que le rythme circadien ?

Le terme circadien a été inventé par Franz Halberg, scientifique fondateur de la chronobiologie moderne. Il définit un rythme biologique caractérisé par un cycle de 24h organisé « autour du jour ». Ce rythme influence la vigilance, la production hormonale, la circulation du sang, la temperature du corps et de nombreux autres mécanismes biologiques, physiologiques et comportementaux de l’être humain.

Notre horloge interne qui régule notre rythme veille/sommeil est physiologiquement synchronisée avec le cycle jour/nuit. Quand en revanche vos horaires sommeil/veille ne sont plus rythmés par l’alternance de lumière (jour) et obscurité (nuit) de votre zone géographique, avec le temps, l’ensemble de votre rythme circadien s’altère.
En pratique, dormir la nuit et être actif le jour est une bonne base pour favoriser un bon rythme circadien.

Dormir la nuit et être actif le jour est une bonne base pour favoriser un bon rythme circadien

 

Qu’arrive-t-il si vous dormez mal ?

Vous faites peut-être partie de ces individus qui ne réussissent pas s’endormir avant quatre heures du matin et qui n’arrivent pas ensuite à se lever. Ou bien de ceux ou celles qui se réveillent chaque nuit à 3 heures du matin et restent éveillés pendant des heures et des heures. Ou encore vous souffrez d’un autre trouble du sommeil, moins évident à identifier qui influence néanmoins fortement votre physiologie et votre biologie. En effet les troubles du sommeil altèrent la production des principales hormones du corps.

Voici un aperçu de ce qui arrive à votre corps lorsque vous souffrez de troubles du sommeil.

  • Augmentation du cortisol, la principale hormone du stress.
  • Augmentation de la ghréline, le principal signal de faim, celui qui indique à votre corps que vous devez manger.
  • Augmentation de la glycémie, c’est-à-dire la concentration de sucre dans le sang. En d’autres termes, votre organisme est moins à même de réguler correctement le métabolisme du sucre et d’apporter les bons nutriments à vos cellules.
  • Diminution de la leptine, l’un des principaux indicateurs de la satiété.

Un mauvais sommeil réduit donc les niveaux de leptine le soir et la nuit, déclenchant ainsi la faim le soir et, dans certains cas, la nuit. Ceci peut expliquer les réveils nocturnes avec crises de boulimie néfastes. Les niveaux de leptine étant également plus faibles durant la journée (toujours en cas de manque de sommeil) on assiste a un manque général de satiété et donc à un appétit plus difficile à contrôler.

  • Diminution de la mélatonine, une hormone clé, qui permet à votre horloge centrale de réguler l’alternance veille/sommeil et d’envoyer le signal qui rythme le fonctionnement de toutes les glandes endocrines du corps. La mélatonine régule, en collaboration avec d’autres hormones, le fonctionnement des organes et de l’organisme entier.

Si votre physiologie est altérée par des troubles du sommeil, la production d’hormones par votre corps se modifie.

Les conséquences d’une production hormonale déséquilibrée

Vous comprenez maintenant, comment et pourquoi les troubles du sommeil peuvent entraîner une obésité, un diabète et, de manière plus générale, une augmentation de l’inflammation dans l’organisme. Notez de plus, qu’une relation très étroite a été démontrée entre les troubles du sommeil, les troubles de la mémoire, les troubles psychiatriques et l’hyperactivité émotionnelle.

Les troubles du sommeil affectent également la santé du cerveau et l’état émotionnel.

C’est pourquoi une bonne qualité et quantité de sommeil et un rythme veille/sommeil respecté sont essentiels pour prévenir et traiter toutes les maladies humaines. Certains experts en la matière affirment (sans crainte d’exagération) que le sommeil est le deuxième besoin vital le plus important, après la respiration. Il passerait donc avant l’hydratation et l’alimentation.

Pour certains experts, le sommeil est le deuxième besoin vital le plus important, après la respiration.

Mes recherches sur le sommeil

Depuis plus de 20 ans, le sommeil est au centre de mon attention. Je l’étudie afin de donner à mes patients les moyens de le comprendre et de profiter de ses bienfaits.

j’ai exploré le sommeil sous de nombreux angles et à travers de nombreux points de vue : des enseignements du scientifique Jean Pierre Garnier Malet, à la PNEI (Psycho-Neuro-Endocrino-Immunologie), tout en passant par la médecine chinoise et la biopsychogénéalogie.

Depuis des années, je partage les mystères extraordinaires du sommeil dans mes séminaires.

Découvrez dès maintenant certains aspects du sommeil à travers des exemples concrets accompagnés de quelques conseils pratiques. En appliquant ces conseils, vous améliorerez votre relation avec l’endormissement et le réveil, ce qui vous permettra de commencer à agir sur vos éventuels troubles du sommeil.

Pourquoi avez-vous du mal à vous endormir ?

Un bon rythme de sommeil est constitué de cycles successifs d’environ 90 minutes. Imaginez donc le sommeil comme un train qui passe toutes les 90 minutes. Le soir, il est très important d’être attentif et d’identifier le moment où le train arrive en gare.

Les signes sont évidents et faciles à reconnaître : vous pouvez ressentir de la fatigue, commencer à bâiller ou ne plus être capables de vous concentrer sur le travail que vous êtes en train d’effectuer.

La fatigue, les bâillements et le manque de concentration indiquent qu’il est temps d’aller vous coucher rapidement.

 

Cette baisse d’énergie ne dure généralement que quelques minutes. Rapidement, vous vous sentez mieux , complètement réveillés, et vous n’avez plus ni l’envie ni le besoin d’aller vous coucher. Après environ 90 minutes, vous ressentez à nouveau cette même fatigue. Et ainsi de suite, toutes les 90 minutes.

Le premier exercice que je vous invite à faire est d’observer ce petit manège plusieurs soirs de suite. Notez les horaires de passage de votre train du sommeil. Ainsi, le moment venu, vous serez prêts à sauter à bord, au bon moment, car vous serez déjà à la gare, c’est-à-dire détendu dans votre lit.

Découvrez quand passe votre train du sommeil pour être prêts à vous endormir en temps voulu.

Que se passe-t-il si vous vous couchez à la mauvaise heure ?

Lorsque vous vous couchez entre deux passages de train, vous êtes physiquement en gare du sommeil, c’est-à-dire au lit, mais vous n’avez pas de train à prendre. À ce moment-là, physiologiquement, votre corps n’est pas préparé au sommeil. Vous êtes réveillés et plein d’énergie. Vous êtes allongés dans votre lit, mais vous n’êtes pas détendus et vos pensées se mettent à voyager dans tous les sens. Vous pensez à la journée qui vient de s’écouler, à ce que le lendemain apportera, au millier de choses qui pourraient se produire, pas nécessairement positives.

Si, comme c’est souvent le cas, les soucis envahissent votre esprit, votre niveau de stress augmente inévitablement. Après quelques minutes, vous devenez nerveux. Vous commencez à changer de position dans votre lit dans l’espoir de trouver le sommeil et de vous évader de vos pensées.

Lorsque vous ne vous couchez pas au bon moment, le risque de stress est très élevé.

Stress et grignotage nocturne

Au bout d’interminables minutes, fatigués de la situation, vous vous levez pour boire un verre d’eau, manger quelque chose ou prendre un livre pour vous distraire. Mais de cette façon, vous risquez de rater le prochain train du sommeil! Cela vous semble simpliste?  Faites l’expérience de vous coucher à la bonne heure et vous serez étonnés des résultats. Et heureux de mieux dormir.

En apprenant à mieux vous connaître et en étudiant les rythmes de votre fatigue et de votre sommeil, vous serez en gare et prêts à monter dans le train au bon moment. S’endormir facilement deviendra votre routine.

 

Avez-vous du mal à vous réveiller le matin ?

Ressentez-vous la folle envie de détruire votre réveil chaque fois qu’il sonne le matin ? Ou encore êtes-vous de ceux ou celles qui ne l’entendent même pas ? Revenons à la métaphore du train. Nous avons vu ensemble qu’il est important le soir de prendre le train du sommeil lorsqu’il passe en gare. Sachez qu’il est tout aussi important d’en descendre le matin lorsqu’il arrive en gare. Ne descendez surtout pas alors que le train roule entre deux gares.
Cela ne viendrait à l’idée de personne de sauter d’un train en marche, non?

Si vous avez du mal à vous réveiller, c’est parce que vous essayez de descendre du train du sommeil pendant qu’il est encore en marche.

 

Lorsque vous avez découvert votre rythme de sommeil et identifié vos horaires de départ, vous devez régler votre réveil à la bonne heure. Laquelle ? Calculez un multiple de 90 minutes. Si votre train passe à 22h30 le soir, il s’arrête en gare à 6h00, 7h30 ou 9h00 le matin. Si le réveil sonne à 6h45, par exemple, le réveil est traumatisant. Vous êtes au beau milieu du sommeil profond, un moment où l’activité cérébrale est très lente. Dans ce cas, la sonnerie du réveil vous fait sauter du train en marche et c’est un choc important pour votre physiologie.

Se réveiller au mauvais moment, dans une phase de sommeil profond, est un choc pour votre organisme.

Si vous sautez du train en marche, il vous sera plus difficile de sortir des brumes du sommeil et de vous sentir pleinement réveillés. Il vous faudra recourir à une ou plusieurs tasses de café, à une douche froide ou à tout autre stratagème que vous avez élaborée au fil des années, pour vous remettre les yeux en face des trous. Bref, vous aurez du mal à démarrer la journée.

Faites du bien à votre corps

Notre corps est une “machine” fantastique qui peut s’adapter à toutes les situations. Aussi, si un réveil traumatique se produit de temps en temps, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Mais si des réveils traumatiques, des endormissements tardifs, un manque de sommeil profond ou d’autres troubles du sommeil se répètent pendant des années, votre corps finira par ne plus s’adapter.

Lorsque vous découvrirez et respecterez le bon moment pour vous réveiller (c’est à dire lorsque votre cerveau est vraiment prêt), vous ferez la belle expérience de vous réveiller spontanément une minute avant votre réveil : frais, reposés et pleins d’énergie.

Réveillez-vous à la bonne heure et vous constaterez que vous êtes frais, reposés et pleins d’énergie.

Celui qui dort le jour n’attrape pas de poissons.

En Italie, j’ai découvert le proverbe « Celui qui dort n’attrape pas de poissons ». Avec toutes les connaissances que nous avons acquises sur le sommeil, je pense qu’il serait plus juste de le changer en « Celui qui dort pendant la journée n’attrape pas de poissons ». Je vous recommande donc de prendre soin, de respecter et de donner la priorité absolue à la qualité et à la quantité de votre repos pendant la nuit. Agissez dès que possible sur les troubles du sommeil.

Maintenant c’est à vous d’agir!

Voilà un autre article qui peut vous intéresser : Le sommeil réparateur : le secret de la phase REM

De la résistance intérieure à l’acceptation, changer votre vie grâce à un OUI

De la résistance intérieure à l’acceptation, changer votre vie grâce à un OUI

Vous vous trouvez face à un évènement que vous jugez défavorable voire injuste et vous vous mettez en colère, vous vous sentez totalement désespérés parce que vous auriez souhaité que les choses se passent différemment ? Vous êtes en train de créer de la résistance. Vous faites l’expérience de la non-acceptation.

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En luttant de la sorte, vous ouvrez la porte à des émotions intenses et prolongées qui durent parfois toute une vie et qui diminuent votre énergie vitale. Vous ruminez le fait que les choses aient « mal tourné », en vous reprochant les mots que vous avez prononcés ou les choix que vous avez faits.
Lutter et refuser un évènement est source de souffrance psychologique.

La résistance est l’opposé de l’acceptation. S’ouvrir à l’acceptation, c’est prendre acte qu’un évènement s’est produit, même si cela ne vous plaît pas et que c’est douloureux. Accepter signifie accepter tout événement tel qu’il est.
Faire un pas vers l’acceptation vous semble impossible ? Sachez que vous pouvez le faire et que c’est important pour votre santé.

Je vous explique pourquoi.

L’acceptation signifie accepter tout événement tel qu’il est.

 

Un problème répandu.

Si vous êtes aux prises avec cette résistance intérieure qu’est la non-acceptation, ne soyez pas surpris. La plupart des êtres humains le sont, surtout ceux nés en Occident.
Depuis l’enfance, nous sommes élevés dans la croyance que nous pouvons façonner notre vie : avec un petit effort, nous pouvons nous aussi vivre notre conte de fée et éviter pour toujours la douleur. Ainsi, lorsque, inévitablement, la douleur frappe à notre porte, nous sommes surpris et en colère.

La non-acceptation peut concerner non seulement le passé mais aussi l’avenir : nous sommes agrippés à l’idée que tout doit se dérouler exactement selon nos plans, ce qui crée anxiété et insécurité.

Êtes-vous agrippés à l’idée que tout doit se dérouler selon vos plans ?

 

Mettez sur papier ce que vous n’acceptez pas.

Quand vous aurez terminé de lire cet article, faites cet exercice.
Il vous permettra de prendre conscience de ce que vous n’acceptez pas dans votre vie et vous pourrez commencer un travail d’acceptation.

Prenez une feuille de papier et écrivez sous forme de liste toutes les situations présentes et passées où vous faites l’expérience de la non-acceptation. Faites-le sans filtre, sans aucun jugement. Les émotions négatives que vous ressentez à propos de certaines situations passées ou présentes servent de fil conducteur à votre enquête.
Vous n’acceptez peut-être pas d’être nés dans la famille qui est la vôtre ? Vous n’acceptez pas d’avoir fait un « mauvais » choix professionnel ? Ou encore, vous êtes en colère à cause de la façon dont un être cher est mort ?

Dans notre vie, nous sommes tous confrontés à des situations et à des événements. Nous en vivons certains avec plaisir et d’autres avec douleur. Prendre pour référence un idéal absolu, fait que nous nous sentons profondément blessés lorsque les choses ne se déroulent pas comme elles “devraient”. Nous nous sentons souvent victimes des autres ou d’une autorité supérieure qui, dans notre esprit, s’en prend à nous : Dieu, la Vie, l’Univers, ou quelqu’autre nom que nous voulons bien donner à ce « plus grand que nous ». Évidemment, tout ce vécu, ce pathos, est influencé par nos croyances culturelles, spirituelles et religieuses.

Paradoxalement, l’exigence absolue de bien-être et le manque d’acceptation de la douleur nous exposent au risque de connaître une souffrance intense et prolongée.

L’exigence absolue de bien-être nous expose au risque de connaître une souffrance intense et prolongée.

 

Un point de vue différent.

Les enseignements spirituels provenant principalement de l’Orient nous apprennent que nous sommes sur Terre pour vivre des expériences, et que lorsque nous aurons terminé ces expériences, nous retournerons là d’où nous venons.

Certains d’entre nous sont là pour vivre des expériences qui dureront longtemps, d’autres ne resteront sur Terre que quelques années et d’autres encore termineront leur voyage avant même de quitter le ventre de leur mère.

Selon ces enseignements, notre âme sait très bien ce qu’elle est venue apprendre et donc quels types d’expériences nous sommes destinés à vivre. Elle choisit alors pour s’incarner le moment, le lieu, la famille et le corps les plus appropriés aux expériences à vivre, avec tous leurs avantages et leurs inconvénients.

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Nous n’avons aucun pouvoir sur la vie et la mort.

Il est maintenant devenu évident pour moi que les petits humains que nous sommes n’ont aucun pouvoir sur la vie et la mort. Bien que nous disposions d’une marge de libre arbitre et de choix, nous vivons ce qu’il nous est possible et nécessaire de vivre.

Lorsque je dis que nous n’avons pas le pouvoir sur la vie et la mort, je pense à mes collègues médecins, qui vivent souvent la mort de leurs patients comme un échec personnel. Je pense aux couples qui ne parviennent pas à avoir d’enfants, c’est-à-dire à donner la vie, mais aussi aux parents qui se sentent coupables de ne pas avoir pu protéger un enfant au point de l’empêcher de mourir.

Nous remettre à notre place d’êtres humains, “petits riens dans l’univers”, et abandonner l’idée utopique de la perfection, nous permet de redimensionner notre rôle sur Terre. Nous pouvons alors simplement nous appliquer à faire du mieux que nous pouvons, confiants dans le fait qu’il y a un Sens à tout ce que nous vivons.  Evidemment, l’ampleur de ce Sens est souvent insaisissable pour notre conscience d’hommes et de femmes. Dans mon expérience, ces étapes sont décisives pour vivre plus sereinement.

Engagez-vous à faire de votre mieux, confiants dans le fait qu’il y a un Sens à tout ce que vous vivez même si c’est insaisissable pour votre conscience.

 

Attachement positif et négatif.

Qu’est-ce que l’attachement, me direz-vous ?

Être attaché, c’est tenir à quelque chose : la vie, une personne, un travail, un projet, une qualité de vie etc… Quand l’élan vital et sain qui nait du désir se transforme en une exigence absolue, il devient attachement et ses bienfaits disparaissent à l’instant.

Un minimum d’attachement à la Terre et à la vie est nécessaire. Sans lui nous n’aurions aucun élan de survie.

Cependant, lorsque cet attachement à la vie est excessif voire absolu, il requiert tellement d’énergie que paradoxalement, il risque de nous tuer. L’attachement crée une résistance qui nous oblige à vivre dans un état de tension permanente.

L’attachement crée un état de tension permanente.

Lorsque l’attachement prend le dessus, il nous devient impossible de nous détendre et nous perdons la capacité de percevoir la réalité dans l’ici et maintenant. Nous ne pouvons plus faire la distinction entre ce qui est vital et ce qui est mortel. Nous n’avons plus accès à cette capacité instinctive qui nous permet habituellement de sentir si quelque chose renforce notre vitalité ou la consume et la détruit.

 

Ce qui se passe quand on perd le contact avec la réalité.

Privés du contact avec les sensations réelles de l’instant présent, nous devenons des êtres avec une tête énorme et sans corps. Nous nous retrouvons à penser notre vie au lieu de la vivre.
Avec cette tête énorme, notre esprit élabore des dogmes qui conditionnent toute notre existence, même s’ils ne sont pas du tout adaptés à la situation réelle que nous vivons.

Nos actions sont alors conditionnées par des pensées irrationnelles, complétement déconnectées de la réalité. Nous entrons dans un état de réaction et nous nous concentrons uniquement sur le problème. Notre réponse devient alors automatique et défensive. Nous perdons de vue nos objectifs fondamentaux et sommes souvent poussés à agir de façon franchement contre-productive.

 

Vous pouvez dire oui au traumatisme.

Lorsqu’un événement indésirable vous tombe dessus, vous avez le choix entre dire non au traumatisme, c’est-à-dire ne pas l’accepter, ou dire oui.
Dire oui signifie accepter que quelque chose que vous considérez comme négatif se soit produit, même si cela ne vous rend pas heureux. Vous pouvez ne pas être d’accord avec ce qui est arrivé, mais être dans l’acceptation, reconnaitre, prendre acte, que cela s’est bien produit.

Dire non, en revanche, vous éloigne de la réalité et vous entraine dans la spirale de la résistance : ressasser, lutter, refuser. Vous pouvez bien sûr dire non à un événement négatif, mais cela ne change rien au fait qu’il se soit produit.

Vous pouvez dire non à un événement négatif, mais cela ne change pas le fait qu’il se soit produit.

 

Les conséquences du non sur votre vie.

Quand vous dites non, vous entrez dans la non-acceptation. La propension à l’attachement et la résistance l’emportent. Des jugements et des pensées absolues surgissent, vous éloignant inexorablement de la réalité.

Par conséquent, vous vivez l’événement indésirable de façon aiguë et dramatique. Vous perdez le contact avec la réalité. Votre attention se focalise sur le problème. Sans une vue d’ensemble, il vous est encore plus difficile de trouver des solutions à ce qui est arrivé. Parfois même, les actions en réaction à ce que vous n’acceptez pas ont des conséquences négatives bien pire que la situation initiale elle-même. Et vous n’avez plus la clarté d’esprit qui vous permet d’en avoir conscience.

Lorsque la non-acceptation l’emporte, les objectifs à atteindre se transforment en exigences absolues. Nous agissons comme si nous étions Dieu. Cette attitude est source d’anxiété et de dysharmonie car elle est totalement irrationnelle. Les pensées absolues consomment une quantité exagérée d’énergie et bloquent le flux harmonieux de la Vie en nous.

Comme je l’ai souligné dans d’autres articles de ce blog, l’excès de stress et le manque d’énergie conduisent à la maladie. Nous avons dit non à un événement indésirable parce que nous pensions qu’il allait gâcher notre vie, entraver notre bonheur. Eh bien, de façon totalement contre-productive, c’est notre non qui nous fait souffrir chaque jour d’avantage.

Les pensées absolues consomment beaucoup d’énergie et bloquent le flux harmonieux de la Vie.

 

Ne vous précipitez pas vers la condamnation.

Rapidement, le non conduit à la condamnation : condamnation de nous-même et des autres, de tout ce que nous considérons comme étant à l’origine de la situation que nous n’acceptons pas. Nous sommes en colère contre nous-même parce que nous avons eu des problèmes, nous sommes en colère contre les autres qui ne font rien pour améliorer les choses, nous sommes en colère contre Dieu ou l’Univers, nous nous sentons seuls au monde…

Dire non conduit à la séparation : nous devenons grognons, incapables d’empathie, nous n’écoutons plus les autres et leurs points de vue. La discussion ouverte devient impossible. Dire non conduit à l’opposition et les conflits éclatent presque constamment.

Dire non conduit à la condamnation, à la séparation et à l’opposition.

 

Une énergie destructrice nous envahit alors de manière plus ou moins importante. La situation devient intolérable, aiguë et dramatique, et nous souhaitons vivement qu’elle cesse le plus rapidement possible. Les moyens que nous pouvons utiliser pour nous en sortir ne nous intéressent plus. Nous pouvons souhaiter disparaître nous-même ou faire disparaître les autres.
Supprimer la personne que nous croyons responsable de notre douleur. En agissant dans cet état altéré de conscience, nous risquons de faire des choses bien pire que l’événement initial qui a déclenché le traumatisme.

Permettez-moi d’illustrer par quelques exemples ce que j’entends par des actions irrationnelles qui vont à l’encontre du désir ou de la volonté initiale : se séparer d’un partenaire parce que, à notre goût, nous ne passions pas assez de temps ensemble. Faire la guerre pour obtenir la paix et le respect. Utiliser des thérapies toxiques sur des personnes en bonne santé pour les empêcher de tomber malade. En gros, prendre des mesures qui sont plus néfastes que la situation initiale que nous rejetons.

Quoi qu’il en soit, nous devenons très, très tendus et notre niveau de stress est très élevé. Notre corps doit intervenir pour nous aider à faire face à cette situation. En plus de l’inconfort psychologique, les symptômes physiques réels de la maladie commencent à se manifester.

Lorsque vous dites non, vous faites monter le niveau de stress à un point tel, que votre corps est obligé d’agir.

 

Comprendre les raisons de la non-acceptation.

Nous sommes enclins à la non-acceptation car nous croyons à tort que tout ce à quoi nous sommes attachés (famille, amis, objets, professions, dogmes, croyances, statut social, identité…) nous apporte de l’énergie.
Mais sachez que la non-acceptation, la résistance et l’attachement ont des conséquences néfastes sur les êtres que nous sommes.

  • ils limitent le mouvement vital physique, émotionnel et spirituel de la Vie. La peur de la perte pousse à ignorer le mouvement vital intérieur, qui nous conduirait vers de nouvelles expériences et des situations inconnues. Métaphoriquement, c’est comme si le pommier était attaché à ses fleurs et résistait à la transformation qui lui a toujours permis de créer des fruits.
  • Ils ne fournissent pas la bonne énergie. En s’accrochant à ce que nous croyons indispensable, nous n’avons pas les mains libres pour recevoir l’abondance, disponible et adaptée à chaque instant.
  • Ils réduisent l’espace mental et spirituel. L’attachement et la non-acceptation bloquent notre curiosité et la possibilité d’évoluer.

Vous vous attachez à ce que vous pensez être vital pour vous, mais l’attachement vous prive de votre vitalité.

 

Le grand pouvoir du oui.

Quand vous dites oui, l’acceptation gagne. Votre perception de la réalité qui vous entoure et de ce qui s’est produit reste réaliste.

Attention : acceptation n’est pas synonyme de soumission ou de résignation. Vous résigner signifie que vous n’avez pas accepté le traumatisme, mais que vous avez essayé à contrecœur de l’accepter. Ainsi, vous vous trouvez tout de même dans la spirale négative du non.

L’acceptation n’est pas la soumission ou la résignation.

 

Accepter la réalité telle qu’elle est tout en maintenant vos désirs est tout à fait possible. Vous pouvez vous connecter à ce qui est arrivé et rester connectés à vos désirs les plus profonds. En restant, à chaque instant, en contact avec la réalité, vous vous concentrez sur ce que vous pouvez faire pour aller bien malgré l’événement désagréable qui est survenu. En pratique, vous ne réagissez pas mais vous agissez. Vous restez centrés sur ce qui est important pour vous. Vous êtes clairs avec votre intention et vous vous efforcez de réaliser votre objectif.

Concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire pour aller bien malgré ce qui est arrivé.

 

Quand nous sommes dans l’acceptation, c’est à dire en disant oui, nos pensées restent rationnelles et nous aident à atteindre nos objectifs. Elles entraînent des réactions émotionnelles proportionnées et appropriées à l’événement. Lorsque nous sommes confrontés à un événement indésirable, nous nous posons les bonnes questions, nous essayons d’en tirer des enseignements, nous pouvons nous sentir désolés, mais pas désespérés ni accablés. Le traumatisme est transformé en une opportunité de croissance intérieure.

Le traumatisme se transforme en une opportunité de croissance intérieure

 

Responsabilité et gratitude.

En restant en contact avec la réalité, nous sommes en mesure d’assumer notre part de responsabilité (si nous en avons une), sans nous blâmer. Nous pouvons chercher activement une solution fructueuse. Nous pouvons comprendre si ce qui est arrivé est immuable ou peut être changé. Nous pouvons même comprendre qu’il est possible de sortir d’un événement négatif transformés, plus fort et plus heureux qu’avant.

Nous pouvons en venir à éprouver de la gratitude, car Dieu, l’Univers ou qui que ce soit, nous a envoyé un signal. La douleur et l’inconfort ont signalé la nécessité d’un changement, soit de situation, soit d’un aspect de nous-même sur lequel nous avons pu travailler afin de le renforcer voire le transformer.

Grâce au oui, nous gardons une vision globale et unitaire de la réalité : nous, les autres et même l’événement négatif que nous avons vécu, faisons partie d’un Tout. Nous pouvons ensuite échanger sur la situation difficile avec les personnes concernées. Nous en viendrons à réfléchir à ce que nous pouvons faire ensemble pour le bien-être de chacun.

 

Le oui apporte une énergie constructive.

Lorsque nous sommes dans l’acceptation d’un mal-être ou d’un événement négatif, l’énergie qui nous envahit alors est constructive et, même si cela peut sembler paradoxal, favorise le bien-être. Nous n’entrons pas en conflit avec nous-même ou avec les autres. Notre corps n’a pas besoin de supporter une quantité excessive de stress car le mécanisme de résistance n’a pas été déclenché. Nos cellules maintiennent l’homéostasie, l’équilibre est préservé.

Le niveau de stress est adapté à ce que nous vivons : nous sommes tendus lorsqu’il y a un réel danger et qu’une action est nécessaire pour changer la situation, nous sommes détendus lorsque les circonstances le permettent.

 

Évoluer en harmonie avec la vie.

Comprenez que même les événements défavorables sont des occasions de croissance, d’enseignement, d’évolution. Certains disent que l’évolution est le but principal de notre expérience sur Terre. Lorsque nous disons non aux traumatismes et aux événements indésirables, nous sommes dans la non-acceptation. Nous bloquons le flux de la Vie et le traumatisme lui-même devient inutile, il perd son sens. La douleur qui aurait été temporaire devient une souffrance qui peut se prolonger toute une vie.

Lorsque nous disons oui, nous sommes dans l’acceptation. Nous restons en harmonie avec la Vie, qui peut circuler librement en nous et autour de nous. Nous pouvons alors puiser dans le flux de la Vie et profiter de tous ses bénéfices. Nous restons également en contact avec nos désirs les plus profonds et agissons de manière cohérente pour les réaliser.

L’anxiété : la dépasser pour changer votre vie

L’anxiété : la dépasser pour changer votre vie

Vous est-il déjà arrivé de ressentir de l’anxiété durant des périodes plus ou moins longues de votre vie ?

Si c’est le cas, vous avez alors mesuré à quel point il peut être pesant, épuisant et contraignant de devoir supporter l’anxiété quotidiennement pendant des semaines, des mois voire des années.

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Comparaison de la Peur et de l’anxiété

Dans le langage courant, nous utilisons les mots Anxiété et Peur sans vraiment les différencier. Pourtant, il existe une différence substantielle entre les deux.

La Peur est par définition une émotion primaire. Elle a été sélectionnée, au fil du temps, au cours de l’Evolution car elle est utile à notre survie. Elle est toujours déclenchée en réponse à un événement réel situé dans le présent, ici et maintenant.

L’anxiété, en revanche, est biologiquement inutile, c’est une peur dirigée vers le futur. En quelque sorte une peur par anticipation pour un événement à venir qui n’existe pas encore et qui peut-être n’existera jamais.

Il est tout à fait possible d’être conscient d’un danger potentiel à venir sans pour autant ressentir de l’anxiété.

Vous saisissez la nuance maintenant ?

Toutefois, je tiens à préciser que j’utiliserai parfois le mot peur pour parler de l’anxiété, tout comme nous le faisons dans le langage courant.

Il existe une différence substantielle entre la Peur et l’Anxiété

 

Qu’est-ce que la Peur ?

La Peur est normalement un état transitoire. Nous l’avons tous connue des milliers de fois, depuis notre enfance. C’est un mécanisme de défense essentiel pour l’être humain. Sans la Peur, notre espèce se serait probablement éteinte depuis longtemps.

Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

La Peur fait partie des six émotions primaires biologiquement utiles décrites par les Dr Ekman et Friesen. Selon leurs travaux, ces six émotions primaires sont : la peur (précisément), la joie, la colère, le dégoût, la tristesse et la surprise.

Biologiquement utile signifie que la peur est notre alliée. Pourquoi ? Parce qu’il est utile voire capital que notre mental et notre corps soient capables de détecter les situations où nous sommes en potentiel danger. Et biologiquement parce si le danger est réel, nous sommes programmés pour déclencher la réaction nécessaire à notre survie face au danger : le fuir ou l’affronter.

La peur biologique est un allié précieux

 

Comment fonctionne le mécanisme de la peur

La peur, en lien avec un danger réel, est utile voire fondamentale.

C’est elle qui arrête l’enfant déguisé en Superman sur le point de sauter du quatrième étage de l’immeuble. C’est également elle qui nous empêche de traverser la voie ferrée lorsqu’un train arrive à toute vitesse.

La vraie peur, celle qui est biologique, ne dure qu’un instant, le temps de se figer, en silence, afin d’évaluer le danger : sa présence et son ampleur.

Une fois cette évaluation faite, il s’agit soit d’une fausse alerte, et le cerveau donne alors au corps l’ordre de se détendre. Soit au contraire, le danger est bien réel et la réaction de survie se déclenche : fuir ou affronter l’ennemi.

 

Quel est votre niveau d’anxiété ?

Ce système de sécurité, dont nous sommes dotés et qui nous accompagne dès la naissance, est souvent perturbé par le mental. Certaines personnes éprouvent plus fréquemment de l’anxiété et de la peur soit parce que leur système de sécurité se déclenche pour un rien et est activé en quasi permanence, soit parce qu’il a du mal à se désactiver. Peut-être à cause d’un vieux traumatisme. Si vous faites partie de ces personnes, ne vous inquiétez pas. Vous pouvez modifier le seuil de tolérance de votre mécanisme de peur et commencer à vivre en ressentant moins d’anxiété et de stress.

 

Certaines personnes éprouvent plus fréquemment de l’anxiété et de la peur parce que leur système de sécurité se déclenche pour un rien.

 

Ce truc en plus qui met en difficulté

Contrairement aux autres espèces animales, l’être humain ne réagit pas seulement aux stimuli réels du présent. Il est capable de penser et, en se projetant dans le futur, d’imaginer des dangers qui n’existent pas encore. Quand votre mental élabore sans cesse des hypothèses sur les dangers qui pourraient se dresser sur votre chemin, l’anxiété gouverne votre vie.

Alors l’émotion primaire Peur, ce système de sécurité qui ne devrait durer qu’un instant, devient chronique et se transforme en anxiété.

Si vous vivez dans la crainte permanente de dangers hypothétiques, vous serez dans un état d’anxiété permanent. L’anxiété, cousine de la peur, maintient votre niveau de stress élevé. Certes le stress est utile : son rôle est de s’assurer que vous ayez l’énergie nécessaire pour agir lorsque le danger se présente. Sans stress à l’approche d’un danger, vous ne seriez pas assez rapide pour courir ou vous battre.

Si vous vivez dans la crainte de dangers hypothétiques, vous serez dans un état d’anxiété permanent.

Mais être toujours en état d’alerte, en attendant d’utiliser votre énergie pour une attaque ou une fuite que vous n’aurez peut-être jamais à effectuer, est épuisant pour votre corps et votre esprit.

 

Laissez les rassurances rationnelles de côté

Vous avez probablement autour de vous des amis ou des proches qui tentent de vous rassurer avec des : « Ne t’inquiète pas ? » « Ce n’est pas si grave » « Tu sais, ce que tu redoutes à vraiment très peu de chance de se produire » … Des amis ou des proches qui tentent de partager avec vous leur vision rationnelle pour vous aider à prendre le recul nécessaire.

Vous avez probablement essayé vous-même, maintes et maintes fois, de vous raisonner ou de maîtriser vos peurs.
En vain.
Pourquoi ?
Parce que les pensées anxieuses sont imperméables à la raison.

Reconnaître leurs cotés irrationnels et vous répéter comme un mantra que ce que vous craignez à très peu de chance de devenir réalité, ne suffit pas à les vaincre.
Essayez donc de changer votre stratégie.

Les pensées anxieuses sont imperméables à la raison.

 

Vous ne pouvez pas échapper à un train fantôme

Nous oublions trop souvent, que nous ne pouvons pas agir face à une situation qui n’existe pas. Et nous pouvons agir uniquement dans le présent, ici et maintenant quand (et si) le danger se présente. Garder cela en mémoire nous aiderait pourtant à faire preuve de plus de discernement et à être plus sereins.

Vous ne pouvez pas fuir maintenant une menace future. Ni l’affronter quand elle n’existe pas encore.

La peur et le stress sont bénéfiques. Ils vous préparent à l’action et disparaissent dès que vous affrontez réellement le danger, le surmontez ou encore découvrez qu’il n’était finalement pas réel.

L’anxiété chronique, elle, ne disparait pas. Votre stress s’accumule encore et encore sans jamais trouver d’exutoire, et devient nocif.

L’anxiété chronique sape vos forces et vous empêche d’agir et de vivre pleinement votre vie. Mais vous pouvez mettre en œuvre des changements dès maintenant : changements qui vous permettront de ressentir moins de peur et de faire en sorte que l’anxiété ne régisse pas votre vie.

Votre stress s’accumule sans cesse sans jamais trouver d’exutoire, devenant ainsi nocif.

 

Restez dans le moment présent

Faites cet exercice jusqu’à ce qu’il devienne une seconde nature.

Lorsque vous êtes anxieux, votre attention est tournée vers l’avenir. Ramenez votre esprit à l’ici et maintenant et l’anxiété disparaîtra. Concentrez-vous sur les faits réels, en laissant tout le reste de côté. S’il y a un danger réel, vous ressentirez de la peur et agirez en conséquence et de manière cohérente. Si, au contraire, il n’y en a pas, vous vous détendrez. Mais attention : l’ici et maintenant comprend uniquement le moment présent, ce qu’il se passera dans une minute ou cinq est déjà le futur.

Offrez-vous plusieurs fois par jour une activité qui vous aide à calmer votre esprit. Si vous n’en avez pas, je vous recommande la méditation ou la pleine conscience (Mindfulness). L’objectif est de vous reconnecter aux perceptions de votre corps : c’est lui qui fournit à votre cerveau toutes les informations utiles sur la réalité. Et il sait exactement quoi faire en cas de danger, sans que vous ayez besoin d’y réfléchir. Vous vous souvenez ? Nous sommes biologiquement programmés pour faire face au danger. Contrairement au mental, le corps ne ment pas.

Travaillez à vous reconnecter aux perceptions de votre corps. Lui ne ment pas.

 

Connaissez-vous vous-même et connaissez votre dialogue intérieur

C’est un conseil qui s’applique à la guérison de soi à bien des égards. En vous connaissant vous-même, vous pourrez comprendre pleinement votre propre cycle d’anxiété. Prenez soin de votre dialogue intérieur. Ce que nous nous disons et nous répétons sans cesse, cette rumination constante qui ne nous laisse jamais tranquille, fait partie de notre voix intérieure. Elle peut être soit un soutien à la vie et à notre bien-être, soit un grand OBSTACLE.

 

Arrêtez de vous battre

Concentrez votre attention sur ce que vous voulez plutôt que sur ce que vous ne voulez pas. Quand vous luttez contre une situation, une personne ou encore une émotion, vous dépensez du temps, de l’attention et de l’énergie sans obtenir le résultat souhaité.

Combattre la peur (non biologique) et le stress n’a pour effet ne fait que de les faire grandir, grandir encore et encore car l’énergie mise dans ce combat nourrit la graine de l’anxiété.

Alors accueillez votre peur, prenez conscience simplement qu’elle est là, ne la jugez pas et embrassez-la.

La peur et le stress grandissent si vous essayez de les combattre

Vous êtes peut-être démoralisés ou avez une faible estime de vous, à cause de toutes ces peurs qui vous empêchent de faire ce que vous voudriez vraiment faire.

Regardez le stress et l’anxiété d’un œil nouveau : derrière chaque peur se cache un désir. Si vous avez beaucoup de peurs, cela signifie donc que vous avez beaucoup de désirs !

 

Concentrez-vous sur vos désirs

En vous concentrant sur vos désirs, vous sortirez de l’immobilité tendue et induite par la peur. Vous ne serez plus figés dans l’attente d’un danger qui ne viendra peut-être jamais.

Quand vous focalisez votre attention sur quelque chose d’agréable et de positivement motivant, vous dirigez alors toute votre énergie pour agir avec joie, sérénité et détermination. Ce changement d’attitude a l’immense avantage de ne plus laisser beaucoup de place à la peur non-biologique. Et par conséquent, au stress et à l’anxiété.

 

Un exercice pour partir du bon pied

Essayez cet exercice : prenez deux feuilles de papier. Sur la première, listez vos peurs, par exemple la peur de mourir, de souffrir, de ne plus revoir vos proches, d’échouer, de perdre votre liberté, de vivre dans un pays en guerre, etc. Écrivez librement tout ce qui vous vient en tête, sans jugement ni censure, avec l’esprit ouvert et accueillant.

Puis, sur la deuxième feuille, dressez la liste des désirs qui se cachent derrière chacune de vos peurs. Par exemple, souhaiter vivre, être en pleine santé, profiter de la présence de vos proches, vivre dans la prospérité, être libre, être entouré de personnes que vous aimez, avoir une vie pleine de sens, vivre dans un pays en paix, etc.

Imaginez pouvoir réaliser vos désirs….

Ensuite, la question que vous pouvez vous poser est la suivante : quels désirs plus profonds se cachent derrière ces premiers souhaits ? Pour en revenir à la liste précédente… Pourquoi voulez-vous vivre ? Qu’aimeriez-vous vivre que vous n’avez pas encore vécu ? Qu’est-ce qu’une bonne santé vous permettrait de faire ?  Souhaitez-vous partager des expériences particulières avec vos proches ? Et ainsi de suite.

Faites une liste détaillée, en imaginant que vous vous adressez au Génie de la lampe du conte de fées, celui qui peut réaliser tous vos souhaits en claquant des doigts. N’oubliez pas que le Génie ne sait rien de vous et de votre réalité, vous devez donc lui expliquer précisément ce que vous voulez. Sinon, il ne comprendra pas.

 

Règles de base

Si vous ne voulez pas quelque chose, ne le nommez même pas.

Concentrez-vous sur son contraire, en bref sur ce que vous voulez. L’inconscient ne connaît pas la négation : dès que vous nommez une chose, elle existe dans votre esprit, qu’elle soit associée ou pas à un « non ».

Laissez-moi vous donner un exemple.

Si toute la journée et pendant des jours et des jours, je vous répète : ne pensez surtout pas à une vache jaune canari à pois violets, avec de grandes boucles d’oreilles de gitanes et un immense sourire. Croyez-vous vraiment que vous réussirez à ne pas penser à cette vache-là ? Et croyez vous que vous auriez pensé à une vache aussi extravagante si je ne vous l’avais pas mise en tête ? Dès que j’insiste pour que vous ne fassiez pas quelque chose ou que vous ne pensiez pas à quelque chose, j’obtiens l’effet inverse.

Vous comprendrez maintenant pourquoi je vous conseille de transformer le désir d’être sans stress en désir d’être serein. Si vous ne voulez pas être en conflit avec vos proches, pensez intensément à des relations aimantes et pacifiques. Et ainsi de suite. Le désir de vaincre une maladie doit également être transformé en son contraire : concentrez-vous dans ce cas sur une abondance de santé et de bien-être.

 

Cultivez la capacité de désirer avec précision

Rédigez librement votre liste de désirs, puis relisez-la attentivement à la recherche de toute forme de négation. Nous sommes si peu habitués à exprimer positivement ce que nous désirons que nous utilisons souvent le « pas » ou le « sans », sans même nous en rendre compte. C’est une question d’entraînement.

N’oubliez pas de formuler chaque souhait de manière claire et précise. Si vous dites « je veux vivre longtemps », vous êtes trop vague. Le Génie de la lampe pourrait avoir pour référence une époque ou une zone géographique où vivre jusqu’à cinquante ans signifie vivre longtemps.

Demandez pour vous-même, pas pour les autres. On ne sait jamais ce qui est le mieux pour les autres. Il est déjà difficile de savoir ce que nous voulons nous-mêmes et de le demander correctement. Ne vous lancez pas dans des missions impossibles ! Nous avons souvent tendance à vouloir changer les autres pour être mieux nous-mêmes. Mais cela signifie fuir soi-même et ses propres responsabilités.

Si vous souhaitez la guérison d’un être cher, vous pouvez demander par exemple de pouvoir bénéficier de sa présence pendant encore au moins 50 ans et d’être en mesure de lui apporter toute l’aide nécessaire pour son plus grand bien.

 

Un acte libérateur

Lorsque vous avez terminé de dresser les deux listes, brûlez celle des peurs et gardez à portée de main celle des désirs. Lisez-la régulièrement. En vous appuyant sur cette feuille remplie de désirs, commencez à énumérer toute une série d’actions, de changements, d’activités à effectuer pour vous permettre de les réaliser. Vous y êtes ? Et bien, maintenant il ne vous reste plus qu’une seule chose à faire : AGIR.